L’histoire nous l’enseigne : la révolution est inévitable lorsqu’une situation devient insupportable et l’informatique n’y échappera pas.
La première révolution de l’informatique est survenue en réaction aux coûts énormes de la grande informatique des années ’60 et ’70. IBM avait un monopole virtuel au niveau du matériel aussi bien qu’au niveau du système d’exploitation et des bases de données. Tout passait par IBM, son système d’exploitation propriétaire et DB2, son gestionnaire de bases de données.
Cette situation a donné naissance en 1969 à Unix et à plusieurs compétiteurs misant sur de nouveaux ordinateurs ayant un meilleur rapport prix/performances que ceux d’IBM.
Nous vivons présentement une situation similaire. Windows, un système d’exploitation propriétaire, montre des signes de son âge avancé et de son incapacité à s’adapter aux besoins de ses usagers surtout en rapport avec la sécurité. De plus, les coûts associés à son usage sont très élevés.
Le point fort de Windows, une interface en apparence conviviale mais tenant parfois à de l’obscurantisme, fait que ses usagers sont récalcitrants à regarder ailleurs, le changement étant toujours inquiétant.
Les alternatives existent cependant et la plus populaire est Linux, un dérivé de Unix, plus performant, plus sécuritaire, moins coûteux et depuis plusieurs années aussi convivial que Windows.
Est-ce que Windows est appelé à disparaître ? Bien évidemment que non. Microsoft demeurera une force avec laquelle compter pour un bon moment cependant Windows devra évoluer et sera probablement remplacé par une version de Linux dans un avenir que je souhaite très rapproché.
C’est d’ailleurs ce qu’Apple a déjà compris, son OS étant un dérivé de Linux.