C’est un lieu commun de dire que le Web est en constante évolution et pourtant, plusieurs s’obstinent encore à utiliser le « hit » comme l’unité de mesure de la performance d’un site Web.
Les principaux intéressés par la performance des sites Web dont les annonceurs se sont vite rendu compte qu’il est extrêmement simple de gonfler le nombre d’appels de fichiers ou « hits » et de simuler un achalandage élevé.
Par exemple, une seule page peut générer un nombre impressionnant de « hits » simplement en insérant plusieurs petites images invisibles dans toutes les pages d’un site Web.
Bien évidemment, les annonceurs se fiant seulement cette mesure obtenaient rarement le R.O.I. escompté.
Il fallait donc changer la façon de faire et c’est à ce moment que les 2 mesures suivantes ont commencé à être utilisées :
Ces 2 mesures de la performance d’un site Web sont plus fiables mais sont loin d’être parfaites. Par exemple, un site utilisant un gestionnaire de contenu comme WordPress génère un gand nombre de pages vues simplement du fait que chaque page est souvent modifiée, vérifiée et remodifiée.
De plus, un tel site doit être administré via une section du site qui est accessible seulement par les personnes autorisées, par exemple, l’administrateur ou le webmestre, ce qui implique un nombre de visites plus élevé que pour un site traditionnel.
Bref, le propriétaire d’un tel site doit connaître certains trucs pour interpréter correctement les statistiques d’achalandage et c’est ce que nous verrons dans le prochain article de cette série.